
En Tanzanie, le consortium ODIN, mis en œuvre par l'Institut national de recherche médicale et le Laboratoire national de santé publique en collaboration avec des partenaires internationaux, cherche à relever le défi des maladies d'origine hydrique causées par une eau insalubre en renforçant les capacités nationales en matière de surveillance génomique. Le projet est soutenu par l'Union européenne dans le cadre du Partenariat mondial pour la santé et vise à développer l'expertise locale en matière de séquençage de nouvelle génération et de bio-informatique afin d'améliorer la détection précoce et la réponse aux maladies d'origine hydrique et à la résistance aux antimicrobiens.
Du 21 au 29 juillet 2025, le consortium a organisé un atelier de formation intensive combinant des sessions pratiques en laboratoire et des sessions de bio-informatique. Grâce à cette formation, les scientifiques du Laboratoire national de santé publique et de l'Institut national de recherche médicale ont acquis une expérience pratique des technologies de séquençage, de l'extraction d'ADN, de la préparation de bibliothèques, de l'assemblage de génomes et de l'identification des gènes de résistance et de virulence. Ces nouvelles compétences amélioreront la capacité de la Tanzanie à surveiller les agents pathogènes dans les eaux usées et renforceront le système national d'alerte précoce en cas d'épidémie.
Malgré des difficultés telles que des ressources informatiques limitées et la courte durée de la formation, l'atelier a permis de réaliser des progrès significatifs dans le renforcement des capacités locales. En outre, l'atelier a jeté les bases d'un programme national durable de surveillance génomique des eaux usées utilisant une approche One Health qui relie les données environnementales et cliniques.
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